Journée mondiale du livre et du droit d’auteur

(Par Stéphanie Bourgoin-Gaudet)

Il y a exactement trois semaines avait lieu la journée mondiale du livre pour la jeunesse. Aujourd’hui, c’est une autre journée dans le domaine du livre, car c’est la Journée mondiale du livre et du droit d’auteur. Étonnamment, ce n’est que la 19e édition!

Au Québec, le porte-parole de la journée est Samuel Archibald, auteur, entre autres, d’Arvida. Plus de 200 auteurs vont être présents lors de l’évènement et 300 activités ont été prévues dans les différentes régions du Québec et dans les régions francophones des autres provinces du Canada. Souvent, quand on entend droit d’auteur, on pense à la musique, mais les écrivains ont des droits d’auteurs, surtout qu’ils travaillent leurs œuvres durant des mois et même des années. C’est pourquoi l’auteur et son processus de création sont mis à l’honneur tout au long de la journée dans les activités et évènements.

Le mot d’ordre de la journée a été « Affichez-vous avec votre livre », on demandait donc aux participants de transporter avec eux toute la journée leur livre. C’était aussi la meilleure journée pour parler des livres ou auteurs que l’on aime ou acheter un livre. Aujourd’hui, je vais avoir fait les deux, puisque je me suis procuré Arène un: Les chasseurs d’esclaves (livre dystopique dont je ferai sans aucun doute la critique sous peu) et que je vais vous dire quelques mots sur un auteur québécois que j’ai connu que cette année.

BrynjaBien franchement, je ne connaissais aucune des œuvres de Pierre-Olivier Lavoie avant le début de janvier. Jusqu’à présent, je n’ai lu qu’une de ses séries, celle de Brynja, la dernière qu’il a publié. Au fil des semaines, je lui ai parlé sur Facebook (c’est qu’il est là pour ses fans). J’ai appris à le connaître et à connaître sa vision du monde. Ce n’est pas resté pour moi qu’un nom sur une couverture de livre. J’ai aimé les deux tomes de Brynja, car il est sorti complètement des sentiers battus bien que ce soit un livre de Zombies. On s’attendrait à un personnage principal masculin, à l’obligatoire histoire d’amour, mais ce n’est pas le cas. De plus, idée originale, ce ne sont pas seulement les humains qui sont atteints d’un mal étrange les transformant en zombies, mais aussi les animaux qui mutent et deviennent très agressifs.

Alors que Stéphanie vous parle de Pierre-Olivier et de ses idées hors du commun, je tiens à vous présenter en quelques lignes un roman que j’ai lu le mois dernier Pretty Girl-13et auquel je ne pensais pas autant accrocher. La quatrième de couverture de Pretty Girl-13 (Écoute-nous, en version francophone) ne laissait aucunement présager une histoire aussi troublante que celle que j’ai lue. L’héroïne, Angela, est une jeune fille de 13 ans qui participe à une activité de camping Scout avec sa meilleure amie. Or, tôt le matin, elle a une envie pressante : elle se glisse hors de la tente et on ne la revoit plus. Le chapitre suivant prend place trois ans plus tard : on voit Angie revenir à la maison, un peu confuse, mais convaincue qu’elle a toujours 13 ans. On se rend alors compte qu’Angie a subi un tel traumatisme qu’elle a une profonde amnésie. Pire encore, en consultant régulièrement une psychologue, l’adolescente de 16 ans apprend qu’elle cohabite avec plusieurs “voix », des personnalités alternatives qui se relaient selon les situations pour préserver l’innocence d’Angela. Mais vous savez quoi? Il y a quelque chose de pire encore : cette amnésie n’est pas que de la fiction. En effet, l’auteure Liz Coley s’est basée sur des faits réels et a consulté moult neurologues pour documenter son roman. Impressionnant? Oui, mais surtout effrayant…

– Sophie : )

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