Critique : Kamelot – Silverthorn Tour (Spectacle)

(Par Jérémie Bernard)

Première parties (Eklipse et Delain) :

Je suis arrivé sur place vers la fin de la prestation du quatuor à cordes qu’est Eklipse. Une chose est certaine : la salle semblait bien apprécier le talent et le charisme particulier de ce groupe de reprises. Avec trois violons et un violoncelle, ces étranges demoiselles revisitent des chansons très connues pour le plaisir de tous. Sans être un groupe de métal, la présence d’Eklipse était compréhensible vu leur participation lors du tout dernier vidéoclip de Kamelot. Une prestation toute en douceur donc pour ouvrir cette soirée qui s’annonçait déjà réussie par la bonne humeur ambiante et un Club Soda archiplein.

Je ne connaissais pas du tout Delain (sauf pour avoir croisé une pochette d’album quelquefois) avant d’arriver dans la salle. Ce groupe énergique à saveur Within Temptation m’a tout de suite conquis par la voix versatile de sa chanteuse et la puissance dosée de ses riffs. C’était la première fois que le groupe venait au Canada et Montréal a su lui donner son énergie reconnue partout à travers le monde. La salle était officiellement réchauffée pour la pièce de résistance après le passage explosif de Delain. J’ai acheté leur toute dernière compilation, preuve que le groupe a su m’accrocher pour de vrai!

La foule était en délire lorsqu’est venu le temps pour Kamelot de monter sur la scène. Ce groupe a toujours été très apprécié en sol montréalais, depuis aussi longtemps que je me souvienne. C’était ce soir-là la quatrième fois que j’allais les voir en spectacle. Kamelot a toujours su m’en donner pour mon argent, et encore une fois, j’ai été plus que servi.

Suite à une introduction plutôt classique, le groupe est arrivé de façon aussi puissante que lors de leur dernier passage à Montréal, avec Nightwish. Un son impeccable, beaucoup d’énergie et de grands sourires ne pouvaient que charmer le public immédiatement. La suite des choses ne fut qu’un amalgame sans fin de surprises agréables.

Le groupe n’a joué que de très grands succès. La soirée était un concentré de tout ce que Kamelot a produit de mémorable et de populaire depuis ses débuts. En mon sens, il ne manquait rien de majeur dans le temps où ils ont été sur scène. Première surprise de la soirée : la choriste pour tout le spectacle était nul autre qu’Alissa White-Gluz du groupe montréalais The Agonist. Alissa a participé à deux chansons du dernier album et a donc pu donner son grain de sel pour ces dernières ainsi que pour toutes les autres pièces jouées ce soir-là.

Cette soirée était particulière vu que c’était le premier spectacle complet de Kamelot à Montréal depuis l’arrivée du très charismatique Tommy Karevik au sein de la formation. C’est officiel : ce dernier a maintenant sa place dans les cœurs des fans d’ici! En plus de cela, le claviériste pour la soirée était Coen Janssen d’Epica. Ce dernier remplaçait Oliver Palotai qui vient tout juste d’être papa (et le contraire fut fait lorsque la femme de Coen eut son premier enfant). Inutile de vous dire que Coen est un ami de longue date du groupe et un musicien aussi amusant que talentueux. Une belle brochette de musiciens hétéroclites pour une soirée unique en son genre !

Presque toutes les chansons ont incorporé des invités. Depuis des années, la mise en scène même de leurs spectacles est une force non négligeable de Kamelot qui me fait toujours retourner les voir. Nous avons eu droit à une version hybride de Don’t you cry avec une chanteuse francophone et à la bande d’Eklipse qui est venue jouer My confessions  comme dans le vidéoclip, pour ne nommer que quelques exemples flagrants.

Ce qu’il faut comprendre, c’est que la foule était toute aussi en forme que le groupe, ce qui rend le spectacle toujours plus réussi. Alignez dans la même soirée des chansons très connues parfaitement exécutées, une mise en scène dynamique, une énergie palpable et une salle comble, et vous comprendrez dans le détail comment se sont déroulées ces quelques heures au Club Soda.

Le groupe est plus fort que jamais, et ce, malgré le départ de Khan. Entre vous et moi, c’est bon signe.

Liste des chansons

Rule the World
Torn
The Great Pandemonium
Veritas
Center of the Universe
The Human Stain
Song for Jolee
Drum Solo
When the Lights are Down
Sacrimony (Angel of Afterlife )
My Confessions (ft. Eklipse)
Don’t You Cry (Bilingual)
Keyboard Solo
Forever
Bass Solo
Ghost Opera
Karma
March of Mephisto

 

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